C’est bizarre. Si vous demandez aux gens : « Pensez-vous que s’améliorer soit une bonne chose ? », j’imagine que la plupart d’entre eux répondront par l’affirmative : « Oui, c’est une bonne chose de s’améliorer ». Et si la personne qui pose la question décide de s’y mettre et commence à mettre en pratique cette réponse, eh bien, certains de ses amis et de sa famille la soutiendront dans cet effort, tandis que d’autres, non – parce que ça fait bouger les choses. Et le changement peut déranger. Quand on commence à s’examiner soi-même avec l’intention de changer, on analyse ses habituelles façons de faire et de penser. On en rejette certaines. On tente, on teste de nouvelles idées et façons d’être, et le processus de changement se poursuit.
Mais ceux qui restent sur le bord de la route peuvent mal le prendre. Parfois. Le changement fait souvent peur. Des habitudes sont extirpées. Des routines confortables sont dénouées. Tandis que les changements ont un sens pour la personne qui les entreprend, ils peuvent avoir l’air de venir de nulle part pour son entourage, ce qui peut être dérangeant et perturbant.
Si la personne qui change recherche alors la compagnie d’autres personnes qui posent les mêmes questions, qui cherchent des réponses aux questions fondamentales de la vie, elle découvrira souvent que même les amis ou la famille qui la soutenaient auparavant peuvent commencer à en être irrités. Ceux qui sont « laissés sur le bord de la route », façon de parler, peuvent se sentir menacés par les changements ; leur soutien peut être ébranlé par la peur, et se transformer en colère. Continue reading